Le passage de l’obscurité à la lumière, symbolique et métaphorique, est exprimé par la transformation du narrateur au milieu du récit.
Masqué, entièrement vêtu de noir, le héros, par ses vers et poèmes, danse au rythme de la musique, hypnotique, parfois frénétique, aux confins de l’expérience mystique et du rite chamanique. À la stupeur des spectateurs, il réapparaît mystérieusement vêtu de blanc, tel un phœnix renaissant de ses cendres, immaculé.
L’histoire évolue ensuite dans l’espace, jusqu’à la rencontre énigmatique d’une entité céleste. De retour sur terre, le héros revient avec une nouvelle vision et l’espoir de promulguer la paix dans le monde.
Beyond Wonderland est une épopée philosophique, une quête spirituelle à la recherche du soi et de l’essentiel.
La magie, la féerie, les mythes et légendes sont autant de thèmes empruntés dans cette aventure onirique et existentielle.

L’histoire, telle une lueur d’espoir jaillissant d’un tunnel sans fin, est imaginée et mise en scène par Mickaël Ankri.
La performance, que l’auteur joue et chorégraphie, est accompagnée de mélodies totalement uniques. Sig, Monki Freeman et Alassane Wade excellent ici dans l’expérimentation sonore.
Imaginez-vous devant une scène où le son et la lumière fusionnent au plus profond de vos sens.
Gongs, chimes et carillons prennent vie au fur et à mesure du spectacle. Puis, pour harmoniser la composition, viennent s’allier synthétiseurs, basse et percussions.
Lasers, leds et autres effets spéciaux s’animent aussi au gré de la performance. Le public est alors transporté dans une autre réalité : une dimension parallèle.
Le conte se passe dans un autre temps, un monde perdu en quête de rêves. Cette odyssée de l’existence que les artistes partagent avec les spectateurs s’apparente à une expérience sensorielle.